dimanche 16 décembre 2007

Le bestiaire de Petid cette fois-ci...

C'est bien sur une suite logique de la présentation de la ménagerie de ma soeur. Ca commence...

Il était une fois un cochon...


Je ne sais pas exactement son nom, de toute façon je l'appelle Fur Ball, n'en déplaise à certains...





Bien sur on continue avec Fetitza... que je ne connais pas trop,




et on finit par le distingué Monsieur Poucky qui parait agacé par le photographe.

mercredi 12 décembre 2007

Que soy yo para ti?

Simplemente me encantan...

Hombres G - Que soy yo para ti?

samedi 8 décembre 2007

Sarmale


Puisque les Fetes approchent et que je ne vais pas bénéficier du festin offert par la cuisine de ma mère, ceci dit, je cuisine aussi plutot bien (on me l'a dit), je vais partager avec vous ( je ne sais pas exactement qui sont ces "vous") un plat traditionnel roumain... bref, il est si traditionnel qu'on retrouve des variantes en feuilles de vigne aussi chez les bulgares, les libanais, les turcs etc.

Alors... des rouleaux en feuille de choux blanc farcis avec du riz, de la viande hachée, fenouil, persil et sauce tomate. Le plus dur c'est d'obtenir une à une les feuilles de choux cuites en eau bouillante avec du vinaigre, ensuite il faut les remplir une à une avec la farce qui peut etre plus ou moins piquante, et puis remplir un pot avec des couches de "sarmale"...

Cuisson modérée pour 3 heures environ (on parle quand meme d'un pot assez grand, minimum 5 litres) et le résultat... bon, je vais mettre une image du processus, d'habitude on n'arrive pas à avoir des images du produit final, car l'impulse premier est autre que faire des photos.

dimanche 2 décembre 2007

Le bestiaire de Husasau de Tinca







Un plaisir à ma petite soeur...






et à sa ménagerie personnelle...





samedi 1 décembre 2007

Le 1er Décembre Jour national de la Roumanie - les souvenirs d'un brésilien ayant vécu à Bucharest

Et puis ... puisque c'est le 1er Décembre et que c'est le jour national de la Roumanie, voilà, je le trouve un moment important. Surtout que je ne suis pas chez moi. Je ne sais pas, les dernières années, j'y ai preté la moindre importance quand j'étais en Roumanie, peut-etre parce que je le regardais comme une journée libre, pas vraiment pensant à la signification historique. Surtout parce que pour des années on avait noyé cela dans un nationalisme fort avec les chansons adjacentes, et je trouve que ce n'est pas là la signification de ce jour. On oublie facilement et on simplifie les choses. Surtout on transforme les symboles.

Hier j'ai rencontré quelqu'un de nationalité brésilienne qui avait vécu en Roumanie 5 ans pendant la dictature communiste. Bref, c'était pendant son enfance. Et chose bizarre, il ne se rappelle pas bcp le roumain, quelques phrases qu'il reconnait tout de suite, évidemment les gros mots et j'en étais frappée: une chanson que l'on chantait qd j'étais petite, l'hymne communiste que tous les petits enfants devaient chanter à l'honneur du régime, comme les adultes d'ailleurs.



Bref...j'en ai été surprise: entendre cela chanté par un brésilien qui l'a appris à Bucarest il y a qques temps et chantée à l'aéroport...de Genève!!! Le monde est tout petit, je trouve, très petit...

Et voilà le hymne actuel:



Chose remarquable: comment on arrive à faire une sélection de nos souvenirs d'enfance et retenir précisément les plus bizarres, lui non plus ne savait expliquer bien pourquoi justement il en garde le souvenir, en fait il avait conclu que cela lui rappelle ses amis.

Du côté de la communication

J'ai toujours eu une fascination particulière pour les aéroports comme espace intermédiaire. T'y rencontres de tout, mais de tout en matière de comm, les stratégies, les petites-grandes drames, les pleurnichards, l'indignation, l'amusement, bcp de blagues. Et il y a une riche diversité de situations humaines que l'on essaye de gérer afin que tout se passe bien.

Et chaque personne est différente, chaque cas apporte qqch de nouveau surtout que les gens viennent de partout et puis les spécificités nationales, il y aurait de quoi écrire un travail là-dessus et je me propose de le faire, il me reste un détail, bien cadrer mes propos.

dimanche 25 novembre 2007

Fado

C'est possible que j'aie développé une obsession pour le Portugal... J'aime bcp la musique Fado et je viens de découvrir d'autres interprétations des chansons que j'avais, évidemment sur youtube. La femme qui chante est impressionante.

Mariza - Oh Gente da Minha Terra



Mariza - Meu Fado Meu

samedi 24 novembre 2007

Espace poétique grace à Du Bellay: Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage


Un voyage en ce moment serait génial, un voyage de découverte, d'approfondissement, d'espace ouvert, de silence. Au-dessus de tout, un voyage de privilège... J'aimerais bien en trouvez le temps de le faire, mais cela viendra.

Regarder autour et fondre dans le paysage, s'annuler physiquement et s'accorder le temps de respirer: les fleurs, la neige, tout.

The Trouble with Migrants

"CAST your eye around Europe, and you find a funk about foreigners. Denmark's voters have given the anti-immigration Danish People's Party its fourth successive rise in voting share. The Swiss gave 29% of their votes to the xenophobic Swiss People's Party. An anti-foreigner party is the second-biggest in Norway. A fifth of Flemish voters in Belgium back the far-right Vlaams Belang.

In France, Nicolas Sarkozy won the presidency in May after aping the anti-immigrant rhetoric of the National Front's Jean-Marie Le Pen. He now talks of inculcating French values. Next year, when France has the European Union presidency, he will promote a similar idea at EU level. His new ministry of national identity and immigration has proposed quotas on immigrants from some regions that may be a ploy to keep out the dark-skinned. He has passed a law to limit immigration for family unification, which allows DNA testing to prove genetic ties.

In truth the bad demographic outlook of much of western and eastern Europe will make the continent increasingly reliant on foreign labour. And one irony is that, for all the current fretting about too many foreigners, a chronic shortage of suitable workers may be felt most acutely in the countries that seem most hostile to outsiders. Germany has kept its labour markets closed to new EU members until 2011, but it now admits to a skills shortage. This month it eased the restrictions on migrant workers in the mechanical and electrical-engineering industries.

Immigration already accounts for most of the limited population growth in Europe. Ageing populations, combined with the natives' lack of ability, or inclination, to do many jobs, mean that more foreign workers are likely to be needed. By one estimate Europe's native-born workforce will shrink by 44m by the middle of the century. Skilled workers will be in especially short supply. Those calling most fiercely for foreigners to go home may come to regret what they wished for".

L'article en entier peut etre trouvé dans http://www.economist.com/world/europe/ avec les cas particuliers de la France, l'Espagne et l'Italie. C'est une perspective purement économique d'analyse, un point de vue qui n'est pas nouveau, The Economist en avait parlé aussi en 2004 lors de la première vague d'adhérents de l'Europe Centrale. Ce que je veux montrer ici n'a rien à voir avec une pub positive pour les immigrants, je m'intéresse à souligner que la masse d'immigrants n'est pas homogène; que les violences que quelques-uns commettent ne sont pas une étiquette pour le reste.

Le un ne représente jamais le tout, ce serait une réduction ridicule et éloignée de la réalité. Et ce qui me dérange c'est l'étiquette universelle qui colle et colle. Je l'ai senti ici à Genève, plus, je l'ai senti à la Fac et pas seulement une fois. Dommage. En plus, par rapport à la Fac, la condescendence immotivée à mon égard me dérange. Profondément.

lundi 19 novembre 2007

Nouvelle semaine

Ce blog est évidemment détourné de son but initial, le mémoire, donc il y aura des messages pareils toujours. De toute façon je ne suis pas encore décidée et je commente un peu de tout dans la presse. Eh bien, c'est humain.

Lundi matin, quel bonheur... j'ai pas eu de week-end et voilà que ça recommence...
Du calme et du caffé. Et pour les messages d'autosuggestion, meme si cela marche très mal dans mon cas, alors je mets Mika et Relax...Take it easy. Voilà, bon début de semaine à tou(te)s!


dimanche 18 novembre 2007

The Oink-lympic Games - L'Athlète Cochon

Pour rester dans le cadre du meme sujet, je viens de lire un article sur les championats de cochons en Chine. Bon, si les Roumains se chargent de les faire grossir pour les sacrifier à Noel, les Chinois les font courir, nager, manger et sauter...

"With China hosting the Olympic Games next year the whole country seems to have the sporting bug - including these highly-trained piggy athletes.

These porkers are actually the creme de la creme of farmyard swimmers from all over the country, taking part in the China Golden Pig Sports Game" (http://www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/worldnews.html).

Maintenant, je peux dire que j'ai vu de tout au sujet du cochon...

samedi 17 novembre 2007

A Dissertation on Romanian Pork


"THERE are two reasons why Romanian farmers face an anxious first Christmas in the European Union. One involves a lot of money; the other how to kill pigs. Revealingly, the biggest grumbling is about the pigs.

During talks in Brussels last year, the Romanians asked if Christmas pig-killing might enjoy the exemption given to Muslim and Jewish butchers. The commission said no. The directive offers an exemption only for “religious rites”, and Romanian practices are deemed traditional, not ritual. This distinction causes mild offence. Officials in Bucharest say that Christmas pigs are killed around the feast of St Ignatius, on December 20th. They may be sprinkled with holy water. Adults watching the slaughter will traditionally be fasting, and will not eat the festive dishes derived from the pig (jellied bits of head, pork cabbage rolls with polenta, blood sausages and so on) until Christmas Eve" (http://www.economist.com/world/europe ).

Bref, chez nous à Noel, d'habitude dans les villages, on sacrifie un cochon dans presque chaque famille...c'est-à-dire, c'est sur qu'on ne va pas l'endormir avec une séringue, je veux dire, on le tue avec le couteau et là il va etre tranché et utilisé pour la consommation interne (de la famille en question).
C'est pas parce que Bruxelles vient et dit qu'il faut endormir le cochon que le paysan quelconque va suivre le conseil... Oui, il y a des endroits comme cela qui n'ont rien à voir avec la technique, c'est un monde particulier, il faut y vivre pour en parler. Pour les eurocentriques cela peut paraitre bizarre, tout ce qui n'est pas conforme doit vraiment paraitre hors norme. Et qui dit que la norme est l'étalon?

Et en tout, ce n'est pas juste un sacrifice, c'est une pratique traditionnelle qui dure depuis des siècles. Ok, pour d'autres gens cela peut paraitre une pratique sanglante...ça va, j'y ai participé pour des années, je veux dire à toute l'action. Il y a des moments intéressants, des moments qui n'ont rien à voir avec les nouvelles technologies, avec l'Internet, avec des tas de procédures électroniques, rien à voir avec ça.

Puis le silence et la neige, quelquefois la pluie, mais normalement la neige dans l'arrière-cour de la maison, et la fumée du feu et les noix et puis ta grand-mère qui ne cesse de reprendre un récit de sa vie. Et ce qui est merveilleux c'est que tu ne veux pas changer de chaine, tu veux bloquer ces moments de partage et ne plus en sortir. C'est sublime.

jeudi 15 novembre 2007

The Corrs - This Is the Right Time

Section musique cette semaine...
une semaine plutot chargee, je vais mettre qqch irlandais, très raffraichissant.
So I find it hard to sleep,
Don't you know? (ça fait quelques années que je ne l'écoutais plus).
This is the right time...to relax!
Bon weekend et bon travail!

P.S. J'allais mettre l'explication du tube... eh non, vous la trouvez tout seuls sur youtube, de toute façon j'ai pas pensé à ces détails en l'écoutant...

samedi 10 novembre 2007

I need some ligaments...

Je viens de découvrir le plus amusant vidéo sur YouTube. Faut juste gouter la blague.
Un détail au cas ou: le but de ce vidéo n'est pas raciste ou xénophobe, je ne le considère pas comme tel et je ne voudrais pas qu'il soit entendu comme tel. Ok, truc Américain, il se moque de plein de choses et sujets.
En plus, si vous goutez l'accent et les détails linguistiques, c'est parfait.

So, where did you come from?
Your freaking suitcase!!! I told another one...
Look if you've been in my suitcase all this time,
how did you get through security at the airports?
Oh, that's easy... They open the case and I go hellooooooo,
I am Lindsay Lohannn!!!

Juste un exemple... I can do this crap too!!!

vendredi 9 novembre 2007

Indian Outsourcing

Outsourcing et l'Inde, bien sur cela me dit beaucoup en termes commerciaux, mais je ne pensais pas que les choses vont si loin. Le marché des mères surrogat ou d'emprunt, je ne sais pas comment les nommer.

Pour une somme modique de £2500, un couple peut s'assurer un enfant all package included sauf la mère. Il y a des endroits ou le marché est particulièrement prolifique, et 50% des femmes d'une région participent à cette opération. Les dernières années, le nombre des femmes impliquées s'est triplé.

On se demande bien quelles sont les conséquences émotionnelles et physiques qui les affectent et bien sur si le fait en lui-meme est volitif ou une affaire de famille... Et aussi, qu'est-ce qui se passe avec les femmes qui ont recours à des mères surrogats faute de temps, car c'est aussi une raison fréquente: ne pas risquer la carrière, mais y-a-til une idée de famille encore si un coté qui était si personnel devient une marchandise qu'on négocie?

Pour plus d'info, jetez vous sur http://www.dailymail.co.uk/pages/live/articles/news/worldnews

ça vaut la peine.

jeudi 8 novembre 2007

Conversational Marketing - Facebook strikes back


Alors, hier je signalais une alliance OpenSocial qui avait pour but de concurrencer Facebook, maintenant, c'est le boss meme, Mark Zuckerberg qui se charge de mettre à jour les potentialités créatrices des usagers dans le domaine du advertising (pub).

C'est un article que je recommande surtout à ceux qui vont parler en Sociologie de la communication du texte de Lazarsfeld et Katz, il y trouveront des détails fort intéressants, car c'est la suite de l'article paru la semaine passée dans The Economist.

Voilà un petit extrait:
"From the point of view of marketers, these existing types of online ads already represent breakthroughs. In search, they can now target consumers who express interest in a particular product or service by typing a keyword; they pay only when a consumer responds, by clicking on their ads. In display, they can track and measure how their ads are viewed and whether a consumer is paying attention (if he turns on the sound of a video ad, say) better than they ever could with television ads. Yet now the holy grail of observing and even participating in consumers' conversations appears within reach.

The first step for brands to socialise with consumers is to start profile pages on social networks and then accept “friend requests” from individuals. On MySpace, brands have been doing this for a while. For instance, Warner Bros, a Hollywood studio, had a MySpace page for “300”, its film about Spartan warriors. It signed up some 200,000 friends, who watched trailers, talked the film up before its release, and counted down toward its DVD release.

Facebook, from this week, also lets brands create their own pages. Coca-Cola, for instance, has a Sprite page and a “Sprite Sips” game that lets users play with a little animated character on their own pages. Facebook makes this a social act by automatically informing the player's friends, via tiny “news feed” alerts, of the fun in progress. Thus, at least in theory, a Sprite “experience” can travel through an entire group, just as Messrs Lazarsfeld and Katz once described in the offline world".
...pour motiver les intéressés.

Puisque "people influence people, Zuckerberg reprend le discours de Katz et Lazarsfeld et l'adapte à la situation présente. Le marché vient à l'encontre des usagers, mais on verra bien ce que ça va donner, le marché reste imprévisible.

Sistem - Never

c'est pas Edgar Allan Poe, juste de la pub pour la musique roumaine.

Plutot rythmée... Sistem, ils ont eu une très bonne position à l'Eurovision il y a quelques années, je ne me rappelle pas exactement, en tout cas le son est très bon, je trouve.



mercredi 7 novembre 2007

Social networking - Face Off

Voilà un article tiré de The Economist, 1st November 2007, sur l'alliance qui s'est formée entre Google et d'autres compagnies pour mettre à l'écart Facebook. J'avoue que je fréquente pas du tout Facebook, j'ai eu des tentatives avec hi5, mais je ne trouve pas le temps. Donc voilà, cet article met l'accent sur la compétition acerbe qui se lance entre les "géants" de l'internet afin d'augmenter le nombre d'utilisateurs fidèles, mais aussi de répondre à leur besoins. En fin du compte, c'est l'usager qui choisit le support.

Ainsi ont-ils créé une plateforme, OpenSocial qui permet d'échanger des applications sans restrictions par rapport au programme dans lequel on fait cet échange. Une alliance qui tourne bien sur autour de Google.

"COULD Facebook, a three-year-old social network and the hottest internet company of the year, soon be as passé as AOL? AOL, you will recall, was a popular but proprietary online service of the early 1990s. But then Netscape's browser made the web easily and widely available, and today AOL is a lumbering unit of a media conglomerate. Another such “Netscape moment” may just have occurred in online social networks.
On November 1st an alliance including Google, the most popular web-search engine, and several other firms announced a plan to make social networks as open as Netscape's browser made the web. The group released a set of standards, called OpenSocial, that allows software developers to write applications that work with any social network that participates. So far this includes Google's network, Orkut, as well as LinkedIn, Ning, hi5, Friendster, Xing, Plaxo and a few others. Together, these have some 100m users, or twice as many as Facebook has. Oracle and Salesforce.com, two business-software firms, are also supporting the new standards.
This is a stark contrast to the approach taken by Facebook. In May it began allowing outside programmers to write applications that run on Facebook pages. But it requires them to learn a new, proprietary software language to do so, so that such “widgets” run only on Facebook. Thanks to the site's popularity, that has not held developers back. But now they also have the option, with negligible effort, to make their widgets available on many other networks. The biggest developers of Facebook widgets, such as Slide, iLike and RockYou, have already said that they will do so.
Marc Andreessen, the co-founder of Netscape in the 1990s and co-founder of Ning, one of Google's partners, believes that the OpenSocial approach is good for almost everyone. First, it is “very, very good for the web”. Second, it is good for Facebook developers, because they can now distribute their widgets elsewhere as well. Third, it is good for anybody who wants to turn a website into an OpenSocial widget, which is very easy.
Facebook itself, Mr Andreessen admits, would “probably prefer to have that proprietary lock-in”, as AOL once did, so it may not be so happy. But Facebook need not be as slow as AOL was in adjusting to an open world. If openness means that social networking becomes mainstream as fast as the web did in the 1990s, all networks could gain. Meanwhile, Facebook is apparently about to reveal a new initiative in online advertising—a field dominated by Google".

Il faut se réinventer chaque fois et s'adapter. Tant qu'il y a une stratégie flexible "customer-oriented", je trouve qu'un business n'a qu'à gagner.

Vous avez la carte cumulus?


eeh, non, je ne l'ai pas, pas de super carte, pas de carte cadeaux etc etc. La technique marketing m'étouffe, justement, qu'est-ce que je peux faire de toutes ces cartes, ce n'est pas une fidélisation, c'est un moyen de subjuguer le client.

Champion à Rennes: notre client c'est sacré... pas du tout!


Autre genre de question: ton numéro de natel, s'il te plait... (premièrement j'ai du comprendre ce que natel veut dire, moi je suis habituée avec le gsm etc.). Ok, maintenant je peux répondre à cette question, il y a quelques mois, non. L'année passée je n'avais pas de natel, bref, les gens pensaient que je ne veux pas leur passer le numéro de téléphone... Bon, et pq cela ne me dérangeait pas? Ben, justement car c'était ma révolte à moi: on m'appelait meme pendant le weekend et le soir du boulot (qd je travaillais et ce n'était pas pour des trucs d'amabilités) et il fallait répondre chaque fois, peu importe ou l'on se trouvait. Des petits traumatismes. Et...ok, mnt j'ai un portable mais je l'utilise à peine, et franchement c'est presque tout le temps éteint, j'ai vu le dernier cours que je ne suis pas la seule.

L'année passée comparée à celle-ci: beaucoup plus de liberté. Je suis partie en voyage pour une semaine et personne n'a pu m'atteindre ni par internet ni par téléphone. Ok, ensuite ils étaient fachés contre moi pour des jours, c'est comme ça que je me suis rendue compte que si ce n'est pas pour moi, au moins pour les autres, il faut avoir un portable. Mais à moi, personnellement cela ne me rassure pas du tout et je ne manifeste aucun coté addiction par rapport au natel. Et c'est sur que le prochain voyage ne va pas l'inclure dans les bagages... Cela ruine tout. Il y a des cabines téléphoniques et des cartes partout dans le monde, je ne vois pas la raison pour laquelle je resterai scotchée à un natel précisément quand le but est de gagner du silence...

Par contre, le mail c'est tout autre chose...

mardi 6 novembre 2007

Y a-t-il un droit à l'image en ce moment?


Il y a une chose mi-bizarre, mi-amusante qui m'est arrivé...bon, je veux dire, j'aurais vécu hypertranquille avec ou sans avoir la nouvelle, mais il y a une menue différence...

Il y a deux années, je travaillais pour une corporation, ils ont changé de "headquarters" et viennent de s'établir dans la capitale tout récemment et puisque la politique interne et externe était d'accroitre la visibilité de la corporation au niveau de la classe politique et internationale, bien sur, j'imagine qu'ils ont mis au point une stratégie publicitaire...

Ok, c'est-à-dire, le département d'image, s'il y a encore un, a jugé comme condition sine qua non de compiler une brochure avec la présentation du Groupe, puisqu'on parle d'un groupe industriel et d'une unité de management centrale... et tout bref, ils avaient besoin d'images représentatives pour le groupe et l'unité centrale. Alors, ils ont fouillé dans les archives et maintenant je m'y retrouve, bien sur, parmis des gens de top management évidemment, dans cette brochure qui vient d'etre diffusée partout dans la capitale, y inclus, on vient de me souligner, parmis les représentants de la classe politique...

Franchement, je trouve cela rigolo, meme si, voilà ma question, je ne travaille plus chez eux, ils devraient au moins mettre à jour leurs images... je veux dire, c'est vrai qu'à ce moment-là j'étais chez eux, mais la photo n'est plus d'actualité...elle ne sera jamais d'actualité, heureusement.

Et pourtant cela pourrait très bien gener quelqu'un qui ne voudrait pas en ce moment disons que son image soit associée avec cette corporation... En plus, on n'explicite pas si la photo est d'actualité, j'aurais tous les raisons du monde à m'en plaindre...évidemment sans suites... Personne ne me prendrait au sérieux si je voudrais empecher la diffusion de cette photo.
Il y a quand meme un droit à l'image et l'on s'apperçoit que le controle manque, le monde est de plus en plus public et c'est difficilement faisable de prétendre à maintenir soi-meme à l'écart... de la foule. Le chien de ma soeur ne peut rien faire par exemple...

dimanche 4 novembre 2007

Noir et blanc



Alors, je me suis rappellé un truc que M. Viallon avait mentionné en Analyse de l'image: que les gens n'étaient pas affectés par la diffusion en noir et blanc des programmes à la télé au tout début de l'ère audio-visuelle... car il n'y avait pas la conscience de la couleur...ok, parfait, mais quand tu sais bien que la couleur existe et que toi, tu n'y accède pas?


Je parle de mon enfance...oui, pas de couleur jusqu'à mes 11 ans environ...la préhistoire, je sais bien. C'était un dimanche que j'ai finalement vu des dessins animés en couleurs...wow, quelle merveille, toute la journée, je ne m'en suis pas remise. Et peu de temps après, finalement j'ai eu accès aux chaines étrangères, wow, quel choix de programmes, quelle chance d'entendre et apprendre une langue étrangère...


Bref, j'étais addicted to Bianca Neve e i sette nani (Italia 1)...j'étais en retard le matin à l'école à cause de cela.

Quelque part au-dessus l'Atlantique...


vendredi 2 novembre 2007

Les TIC et l'usage que j'en fais

On est dans un Master en communication, cela veut dire que bon, on sait communiquer moyennant les TIC ou bien on connait les stratégies pour que cela marche, pour faire passer le message et se faire comprendre les uns les autres... Et il y a des moments ou cela ne marche pas, pas du tout.

Peut-etre cela vous est arrivé, peut-etre pas. Voila pourquoi je préfère la communication face à face, moins de malentendus, moins de subterfuges qui n'aident à rien. Par exemple le messenger, tu écris, l'autre aussi et vous parlez de deux choses complètement différentes. Vous continuez, vous argumentez et non, il faut quelque chose de plus: de la patience et j'en ai pas de réserves. L'autre non plus et voilà le gouffre...

Faut-il m'entrainer, peut-etre.

samedi 27 octobre 2007

Ethique, enquete et médias

Alors, pour ceux qui ont eu l'intéret d'assister à l'Ecole Doctorale ce vendredi, je veux dire moi et Lukasz, le public privilégié, on a eu quatre séances tenues par Prof. Dr. Habil. Marek Bratun de l'Université de Wroclaw, Pologne.

Moi évidemment, j'ai trouvé des points communs entre la situation polonaise et celle roumaine. Nous aussi avons débattu le problème de la lustration, de la collaboration entre l'Eglise orthodoxe et la police secrète (Securitatea) communiste. Tandis qu'en Pologne ce sujet est encore d'actualité, chez nous je trouve qu'on la laissé dans un coin, bon cela peut toujours reparaitre sur la une des journaux, cela dépend du contexte politique.

Ensuite pour le sujet du journalisme d'enquete, comme je venais de le souligner dans mes commentaires sur la censure du vidéo sur la corruption du ministre roumain, apparemment en Pologne aussi, ce sont d'habitude les journalistes qui démarrent une enquete et ensuite c'est la police qui s'en charge. Toujours est-il que des enquetes restent sans une suite très claire, comme l'a souligné aussi Prof. Bratun.

On se demande aussi quel est le but d'une enquete, l'intéret publique ou politique, est-elle instrumentalisée par la classe politique ou elle est la suite naturelle des principes déontologiques du journalisme?

Ben voilà, des sujets qui se pretent à la réflexion.

dimanche 21 octobre 2007

Simooonaaa

Bon, assez de choses sérieuses... Passons.

Ce samedi j'étais dans un magasin, je n'en fais pas la pub, mais tout d'un coup j'entends Blunt avec 1973 et jusqu'à ce moment-là, je n'avais pas preté attention aux "lyrics". Le fait c'est que ma soeur cadette s'appelle Simona et je vais lui faire un plaisir en mettant son tube favori.

Simooooona, you're getting older...

I would call you up every Saturday night
And we'd both stay out 'till the morning light
And we sang...
(bref, sur messenger...)

Blunt - 1973

lundi 15 octobre 2007

De nos jours - la censure (2ème partie)

B. Deuxième situation - Une censure qui s'impose.

Sujet - Roumanie, Bucharest, la chaine nationale de télévision (http://tvr.ro/) est en possession d'une vidéo qui surprend le ministre de l'agriculture recevant du pourboire. La première partie est diffusée sans problème, mais la deuxième partie du vidéo programmée pour le jour suivant est tout d'un coup interdite. Le directeur de la chaine, qui supposément n'avait aucune idée de l'existence de cette vidéo, interdit la 2ème partie, meme si la vidéo est désormais disponible sur youtube et sur toutes les autres chaines. Il utilise des arguments inefficaces (manipulation de l'opinion publique, matériel tronqué) qui tiennent de la déontologie journalistique pour expliquer sa démarche d'interdiction de la vidéo et met sous enquete les personnes qui ont fait possible sa diffusion.

Heureusement, la position du directeur est venue trop tard et le ministre a démissionné. C'est triste quand meme que ce sont les journalistes qui se chargent de filmer des flagrants et non pas la police, à moins qu'il ne s'agisse d'une démarche qui vise aussi l'aspect public, choquant. Bref, chez nous, les enquetes rendue publiques (entreprises par les journalistes ou par d'autres forces ayant des intérets) sont beaucoup plus efficaces qu'un simple flagrant de la police. Reste à voir si le ministre sera puni, chose qui est fort douteuse...

dimanche 14 octobre 2007

De nos jours - la censure (1ère partie)

Je vais commenter un tout petit peu sur la notion de censure. Il y a deux situations que je vais commenter et qui illustrent une censure qui devrait s'imposer et une censure qui s'impose.

A. Première situation - Suisse, UDC, la question du mouton noir sur les affiches: je les considère particulièrement racistes et xénophobes et je m'étonne encore du fait qu'elles ont été autorisées. "Initiative populaire pour le renvoi des étrangers criminels" - et un mouton noir qui est amicablement expulsé... donc, on expulse les étrangers criminels, mais on garde les criminels suisses dans l'optique de l'UDC? c'est ca?

Je n'ai pas encore compris l'obsession suisse avec les étrangers, encore moins après avoir lu le K.O. verbal qui abonde dans des exemples de ce genre (c'est le choix unilatéral des exemples qui m'a frappée). Pour ceux qui sont intéressés, consulter les éditions récentes de Newsweek (qu'on peut trouver à la bibliothèque) et The Economist( http://www.economist.com/world/europe) pour m'en tenir à quelques exemples, qui commentent la question du "mouton noir".

Alors, je vais faire une petite comparaison entre le message qui parait sur le site de l'UDC (http://www.ausschaffungsinitiative.ch/) et un passage de Tzvetan Todorov sur la différence entre patriotisme et nationalisme et qui cite la position d'un capucin francais qui considère que "c'est un devoir de ne pas admettre beaucoup d'étrangers dans un pays, si ce n'est, comme le voulait Platon, en qualité de serviteurs, pour les métiers ou les naturels habitants ne veulent pas s'assujetir [voilà qui annonce l'arrivée des travailleurs immigrés employés à enlever nos ordures]. Autrement on mettrait nos biens en proie, et les batards en la place des légitimes" (Todorov, Nous et les autres, Seuil, p. 212 citant Morales chrétiennes, p. 419). Je trouve que la manière dont l'UDC légitime leur démarche ressemble particulièrement au nationalisme xénophobe du capucin cité par Todorov.

Ok, on parle de xénophobie, mais la couleur choisie pour le mouton, ca veut dire quoi selon vous? Et qu'en dire de l'initiative d'interdire la construction des minarets dans les mosquées?

Moi, franchement, je reste particulièrement dérangée par cette affaire, surtout que la ville ou j'ai fait mes études de Licence (Cluj-Napoca, Roumanie: http://www.clujnapoca.ro/) est connue, d'ailleurs comme le pays entier, pour la liberté garantie des confessions et des lieux de cultes et pour son multiculturalisme. Justement ma faculté est placée entre une mosquée à droite et une église réformate à gauche, et tout en face une église orthodoxe (le culte majoritaire en Roumanie). Et je vous assure qu'il n'y a jamais eu des manifestations religieuses à cet endroit... Et si je dois préciser aussi le contexte linguistique: on parle légèrement trois langues à Cluj-Napoca, le roumain, le hongrois et parfois l'allemand (sans préciser l'anglais qui va de soi et le francais).

Une raison de plus pour garder mon état d'étonnement en Suisse!

vendredi 12 octobre 2007

L'usage des TIC par la jeunesse - Global Forum on Youth and ICT for Development: Youth and ICT as Agents of Change

On parlait ce mercredi de la notion d'usage des TIC et j'aimerais signaler que récemment, il y a eu à Genève une conférence à laquelle j'ai pu participer et que j'ai trouvé fort intéressante vu que les TIC étaient au centre du débat. Il s'agit du Global Forum on Youth and ICT organisé par ONU en collaboration avec GAID (Global Alliance for ICT and Development) et ITU (International Telecommunications Union) au CICG, le 24-26 septembre 2007.

A part la présence d'une délégation égyptienne importante incluant la présence de Mme Suzanne Mubarak - Première Dame de l'Egypte, Gordon Lennox - Administrateur du DG pour l'Information, Société et Média de la Commission Européenne, la présence des autorités locales et des principaux acteurs en matière de TIC (Ericsson, Astro, Athgo, Microsoft, Google etc), le but de ce forum a été la jeunesse et les TIC comme agents de changement. C'est-à-dire qu'en termes de réception, on parle d'une sujet tout à fait actif qui utilise et exploite les technologies de l'information et des communications pour des domaines divers afin de réduire la fracture numérique.

Les trois jours de discussions ont eu comme but la relation jeunes-TIC dans l'éducation, la santé, l'emploi et la gouvernance. Afin de ne pas tomber dans des généralités, les organisateurs ont tenu compte des divers contextes géographiques et les discussions se sont focalisées sur des points précis avec la participation des entreprises qui ont présenté leur activité et leur plans d'avenir. Bien sur il y a eu des contradictions: les jeunes qui manquent de financement pour leur projets et l'existence des financements qui cherchent justement de projets viables. Aussi, on a reproché souvent qu'il s'agit d'un forum dédié à la jeunesse, pourtant les adultes occupaient le devant de la scène tout en engageant le public jeune à leur discussions. Je n'ai pas pu assister au dernier jour de la conférence, mais je trouve que c'était une bonne initiative tout en remarquant que 3 jours ne sont pas suffisantes pour éclaircir des points importants d'intéret global. Aussi, je trouve qu'il y avait beaucoup de jeunes présents ayant mis en place des projets et qui aurait pu bénéficier de temps pour partager leur expérience. S'il s'agit de faire de la confiance aux jeunes générations, il faut aller jusqu'au bout.

Pour des infos complémentaires, je vous précise le site suivant http://www.un-gaid.org/en/gfyouth

Et tout cela était pour souligner que les jeunes savent participer activement dans le domaine des TIC et ne subissent pas la technologie comme un fait acquis, mais la créent, la diffusent et en bénéficient également.

samedi 6 octobre 2007

Un premier entretien qui semble nécessaire dirais-je...

Eh oui, samedi matin, quoi de neuf, franchement écrire un blog... type journalier, c'est risquant, cela car il y a une transparence implicite et un public. Alors soi tu écris pour et uniquement en fonction du public potentiel, soit tu te fais l'illusion: c'est moi et l'écran, pas de problème. Cela de dépend de chacun (e), soit je me laisse aller soit... On verra, je suis imprévisible avec les nouvelles technologies: un mélange de haine et une certaine addiction que je ne veux pas toujours reconnaitre.

Alors, peut-etre je me présente à fond pour les collègues du Master en Communication et bien sur pour les occasionnels visiteurs du blog.
Je m'appelle CRISTINA, sans H, tout simplement. Je suis roumaine et j'ai terminé des études de Lettres à Cluj-Napoca, ensuite j'ai commencé un programme de DEA en littérature française à Genève. Pendant ce temps, en faisant des recherches pour mon mémoire sur Milan Kundera (auteur qui traite aussi le thème de l'image, lire le roman L'Immortalité), j'ai découvert le Master en Sciences de la Communication et des médias, je suis venue voir quelques cours et me voilà faisant partie du programme.
J'ai commencé à m'intéresser à l'analyse de l'image, aux théories de Baudrillard, tout précisément au "deuil de l'image", l'hyperréalité etc, j'aime bien cet auteur, il est très perçant. Mais en commençant les cours du master, je me suis confrontée avec une richesse de thèmes, ainsi que je verrais bien quel sera mon projet final.

Bien, ceci dit, il faudrait ajouter que j'aime beaucoup voyager, connaitre des lieux, revoir des amis lointains, m'imerger dans un espace que peut-etre je connaissais seulement par l'intermédiaire des livres. On peut dire que je suis partout et ailleurs. Il y a aura davantage de photos sur le blog. Et quand je dis voyager, j'implique tout naturellement aussi un voyage intérieur, tout personnel: percevoir l'autre et se mettre à sa place. Tout particulièrement je recommande le livre de Tzvetan Todorov, Nous et les autres, non seulement parce que je vais le présenter avec Ana au cours de Communication interculturelle, mais aussi parce qu'il analyse très bien le point de vue subjectif de percevoir le monde que tout un chacun possède.

Eh bien, à toute
et bon weekend!

mercredi 3 octobre 2007

mardi 2 octobre 2007

Ma ville Oradea - Roumanie, telle qu'elle était en 1919

Bonjour!

Bonjour tout le monde,
je suis heureuse de vous annoncer la création de mon premier blog, ce mardi matin.
C'est mon premier contact avec l'univers des blogs, d'habitude je les lis, maintenant j'en suis l'auteur. Je promets qu'il sera plus créatif par la suite, mnt je suis carrément au début.